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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 16:30

Nous voilà en route, en mode sac à dos et anti-moustique ! On récupère Janita, une hollandaise qui nous accompagnera pendant ce trek de 2 jours.. C’est donc à 7 qu’on embarque pour l’aventure : Wong, son assistant, nous 4 et Janita ! Un autre indonésien nous attend déjà à l’endroit de campement où il met tout en place le temps qu’on arrive.. Le programme c’est 7h de rando le premier jour et tubing sur la rivière le deuxième ! 

 

Jour 1 : la marche commence en force, des centaines d’escaliers sont à gravir afin d’atteindre l’entrée du parc national, le tout sous une chaleur étouffante ! On se regarde tous du coin de l’œil en se disant « Est-ce qu’on a bien fait de se lancer dans cette aventure sur un coup de tête ? » !

 

A l’entrée, Wong nous explique les consignes de sécurité par rapport aux orang-outans. Il ne faut pas leur donner à manger, ne pas les approcher, s’ils se dirigent vers nous, s’écarter calmement, etc !

 

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Arrivé devant un énooooorme arbre, il dépose son sac et nous dit « I’ll try to see if there are some orang outan around ! ». Et comme si c’était normal, il se met à escalader l’arbre tel Mowgli (petit air de ressemblance, je vous l’accorde).. Malheureusement, pas de boules de poils roux à l’horizon !

 

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On se demande un peu tous où est passé l’assistant « Putra », car ça fait un moment qu’il ne nous suit plus ! Quand soudain, on l’entend appeler Wong et lui parler en indonésien.. Orang Outan en vue, il faut le rejoindre en silence ! C’est une maman avec son bébé qui se balancent d’arbres en arbres.. On a de la chance, ça fait à peine 30 min qu’on a commencé le trek et nous voilà déjà en face de l’un des primates en voie d’extinction et qui de plus est l'animal qui nous ressemble le plus au monde (97%) !

 

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Et ça ne fera que commencer, après avoir fait une petite pause casse-croute, on tombe à nouveau sur une petite famille..

 

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Un peu plus loin, Wong nous fait remarquer le cri de l’orang-outan male vers lequel on se dirige. C’est en ayant les yeux dirigés vers la cime des arbres, qu’on aperçoit effectivement une tâche rousse parmi les feuilles ! Pour notre plus grand bonheur, le singe se dirige vers nous.. On recule petit-à-petit, sécurité oblige.. Wong et son assistant nous expliquent que c’est Mina avec son petit, la plus agressive de toutes les femelles du parc. Ca faisait 1 mois qu’ils ne l’avaient pas vu.. Pour la maintenir un minimum à l’écart de nous, ils lui donnent des bananes.. Malheureusement, elle en veut plus, toujours plus ! Elle nous suit, notre guide nous dit d’avancer calmement sans paniquer.. Puis je ne sais pas trop expliquer ce qui s’est passé, j’ai vécu la scène au ralenti. J’étais en queue de ligne vu que je prenais des photos et, en une fraction de seconde, Wong a crié « RUUUUUUUN, HURRY UP ! » !! J’ai suivi les autres, je me rappelle de leurs visages, effrayés.. Mina nous courait après! J’ai eu le malheur de tourner la tête.. Elle était à 2m derrière moi, ce que j’ai communiqué immédiatement aux autres en criant (le stress j’imagine :D)! Du coup, Rom a essayé de faire diversion, il est parti vers la gauche alors qu’on s’est tous dirigé vers la droite.. Mina a commencé à le suivre quand notre guide lui a indiqué par où passer pour la devancer. De notre côté, l’assistant nous obligeait de continuer à courir, entre chutes et regards furtifs derrière nous. Malgré la fatigue et la peur, on ne s’est pas arrêté, l’adrénaline faisait son effet. Mais cette mère est plus coriace que ce qu’on pense, elle nous suit à la trace ! Cette poursuite a duré 30 minutes : courir parce qu’elle se rapproche, le tout en silence, pendant que Wong lui laisse des bananes afin de la ralentir.. J’étais en plein cauchemar, c’était Horrible ! Avouez qu'elle n'a pas l'air hyper commode.. :/

 

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Mais après l’effort, le réconfort ! On atteint une petite cascade où on mangera notre repas de midi.. De la grande cuisine pour les conditions dans lesquelles on était, c’était délicieux.. =)

 

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Ensuite, on entame notre descente vers le campement ! Entre pentes glissantes, lianes à attraper pour continuer le parcours, il était temps qu’on y arrive..

 

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Les tentes sont dressées à même la rivière ! On cherche tous un pont ou une infrastructure qui nous permettrait de traverser.. Rien de ça ! Wong nous informe qu’il faudra nager.. :O ! Janita et moi avons pu faire les princesses, les fesses sur une bouée poussée par Putra. Je n’aurai jamais pensé qu’on arriverait à atteindre l’autre côté de la rivière tellement le courant était fort ! Les garçons l’ont fait à la nage et on a eu quelques frayeurs : Pierre s’est fait rattraper de justesse par Wong alors qu’il était emporté par les rapides.. Oui oui que d’adrénaline cette virée en jungle ! Mais le meilleur reste à venir  ..

 

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Voilà notre hotel 5 étoiles, c’est comme ça qu’ils le surnomment ! Dans l’ordre : cuisine, salle de bain, chambre, buanderie et salle à manger.. Du luxe, rien que ça !

 

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Jour 2 : On se lève, petit dej puis balade (très dangereuse) jusqu’à une cascade glacée où Pierre (oui encore lui :D), ne voulant pas donner la main à lo à failli tomber la tête la première vu la puissance de l’eau (en image) !

 

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Ensuite, retour au campement, petite soupe de nouilles avant d’entamer la descente.. LA descente, en Tubing ! 5 chambres à air reliées les unes aux autres, nos sacs à dos emballés dans des plastiques, le tout accroché à chaque bouée.. Peur – appréhension – envie !! On s’accroche pour 20 minutes de fous rires et de cris de surprise..

 

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Nos journées rythmées par cette magnifique chanson (haha) qu’on chantait EVIDEMMENT à l’unisson. Je tiens à prévenir que c'est le genre de musique qui vous reste en tête toute la journée.. On l'a chantait encore 2 jours après le Trek! Vous voilà prévenus =D

 

Pour ceux qui sont intéressés par le contact de Wong :


Dian Pinem (@Wong)

Tèl : +6282168337377

Mail: sumateratourguide@yahoo.com

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 06:19

La fin de notre voyage en Indonésie approche.. Dans 3 jours, on prend un vol de Medan vers Kuala Lumpur ! Pendant ces deux mois de trip, on a découvert de magnifiques plages entre sable blanc et sable noir, des eaux chaudes cristallines, des villages isolés encore authentiques, des volcans en activité et j’en passe.. Malgré qu’on ait l’impression d’avoir fait le tour de la majorité des trésors que Bali, Java et Sumatra nous réservaient, il nous reste toutefois une dernière chose à expérimenter.. La Jungle !! Notre dernière destination sera alors Bukit Lawang, petit village plutôt touristique, ancré dans le cœur même de l’île de Sumatra dont l’attraction principale est la présence semi-sauvage d’Orang-Outans..


Il nous faut 3h pour rejoindre la petite bourgade.. On est en compagnie de Wong, un indonésien qu’on a rencontré la veille dans un petit restaurant ! Il s’avère que c’est un guide organisant des treks de plusieurs jours dans la jungle.. Il nous est d’une grande aide car, pour la première fois, on ne doit rien marchander, on paie le même prix que les locaux pour les transports ! Arrivé au village, il nous amène à un endroit pas cher pour dormir, le Rain Forest (50 000 Rp) très sympa.. Le matelas est à même le sol mais on est content d’avoir enfin une salle de bain privée. Plus besoin de se balader en essuie armé de son gel douche dans les couloirs =) !

 

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On est dimanche, il y a du monde car les familles migrent dans le coin pour se relaxer et profiter de la rivière et de ses infrastructures.

 

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Il est possible de louer des bouées (10 000 Rp/journée) et s’amuser à descendre les rapides de la rivière. Petits et grands partagent des fous rires sur ces grosses chambres à air sous les yeux responsables des gens qui boivent du thé sur des paillasses alignées au bord de l’eau.

 

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Les femmes du village lavent le linge à même la rive en compagnie de ceux qui se savonnent. Les enfants passent leur temps à traverser les ponts que les villageois ont construit au dessus de la rivière.. L’atmosphère est au « Don’t Worry, Be Happy »..

 

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Les gens nous sourient, on va à leur rencontre en s’échangeant des séances photos. J’ai un bon pré-sentiment dans cet endroit, on y restera 3 jours !

 

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C’est plus tard dans l’aprèm qu’on retrouve Wong.. Il nous persuade de partir en trek de 2 jours dans la jungle dès le lendemain à la rencontre des Orang-Outans. C’est depuis 1970 que la région a relâché des centaines de ces primates à poils roux.. En voie d’extinction sur le globe, il n’en resterai que 7000 dont 5000 dans le parc national de Bukit Lawang.. On signe des 2 mains, c’est donc par un trek qu’on finira notre séjour en Indonésie !

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 04:16

Après quelques jours en enfer, on prend le large vers le paradis.. L’île de Weh !

 

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Petite parcelle de terre au nord de Sumatra qui est le kilomètre 0 de l’Indonésie. On décide de passer le séjour à Iboih réputé pour être un bon spot de snorkeling.. L’endroit est très spécial, le village est construit sur les rochers entre les arbres. Il n’y a pas de plage, tout se fait à même des pontons aménagés.. Le Yulia’s (70 000 Rp) sera notre maison le temps d’une semaine. On a un bungalow rien qu’à nous avec une vue directe sur l’Océan Indien.. Le pied !

 

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Malheureusement, la plupart des coraux sont morts à cause du Tsunami de 2004, mais il y a toujours autant de poissons multicolores.. On se surprend même à dire que c’est presque + impressionnant que sur la Grande Barrière de Corail en Australie ! On nage avec des poissons bleus, oranges, longs, fins, gros et puis y a aussi eu les grands, très grands.. Ceux avec un aileron ! Oui, vous avez bien lu, Rom a vu un requin de corail. De mon côté, dès qu’il m’a fait le signe de l’aileron je n’ai pas réfléchi, j’ai nagé le plus vite possible loin du site où il s’était montré!

 

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On fait une virée jusque Gapang, la baie voisine qui est elle, gâtée d’une belle plage ! C’est aussi là qu’on rencontre Mama Donuts, petite femme populaire pour, vous l’avez deviné, ses Donuts .. Ceux au coco étaient un délice ! D’ailleurs, le Lonely Planet parle d’elle : elle vendrait ces pâtisseries depuis 30 ans et grâce à l’argent économisé, 3 ou 4 de ses enfants ont déjà pu aller à l’Université (très cher en Indo).. Elle est toujours aussi active aujourd’hui et ce dans le but de permettre à ses autres bambins de faire des études supérieures. Rien de plus beau que l’amour d’un parent ! =)

 

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La baie de Gapang est superbe.. Palmiers, sable blanc et soleil !

 

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Mais on sait tous que la perfection n’existe pas et Laurent à vite trouver le point faible/négatif de l’endroit.. Les MEDUSES ! Pendant que les garçons se sont permis une petite baignade, Lo s’est fait brulé par ces bêtes gélatineuses qu’on tente tous d’éviter.. On n’était pas sûr au début que c’était une méduse vu la grandeur de la brûlure, mais le personnel du centre de plongé a confirmé nos dires et nous ont donné du vinaigre pour le soulager..

 

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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 17:00

Direction Sumatra et plus précisément Banda Aceh à l’extrême ouest de l’île.. C’est un des endroits qui a été le plus touché par le Tsunami de 2004. Ce fut là que se trouvait l’épicentre du tremblement de terre provoquant la tragédie.. La ville était déjà énormément touchée avant même que la vague ne s’abatte sur ses côtes. D’ailleurs, c’est de part le tsunami que le lieu est connu. Tout ce qui a à voir dans la région tourne autour de cet évènement dramatique.. C’est un peu pour ça qu’on est là, je l’avoue ! L’appel du risque..

 

Premier stop : le Musée du Tsunami qui a été créé en mémoire de ce 26 décembre 2004, date à laquelle 61 000 habitants de la ville ont péri.. 54 pays sont venus en aide que se soit au niveau du don de nourriture et d’eau, de main d’œuvre pour retirer les débris et reconstruire les habitations.. 54 pays dont la Belgique !

 

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L’entrée du musée est assez glauque : de l’eau coule du haut des murs le long d’un couloir sombre.. Un énorme frisson m’a parcouru le corps quand j’ai pensé au rapport qu’il y a entre ce décor morbide et la vague qui a ravagé la ville.. Une pièce est recouverte des noms de personnes dont les corps sans vie ont été retrouvés dans les décombres..

 

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Alors que l’émotion nous envahi lorsqu’on (re)découvre les images de la catastrophe, les indonésiens semblent insensibles et rient aux éclats en sortant de la pièce. On s’est vraiment senti en décalage avec eux alors qu’ils sont censés être plus touchés par cet évènement passé que nous.. 

 

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Voilà une maquette de Banda Aceh montrant la ville avant et après la vague..

 

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Deuxième stop : le pétrolier qui a parcouru 4km depuis le port, emporté par la vague, et que les indonésiens n’ont pas réussi à retirer.. C’est vraiment impressionnant de voir cette énorme masse de ferraille perdue entre les nouvelles habitations et les ruines laissées par le drame.

 

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Troisième stop : Le " bateau sur le toit ".. C’est un bateau qui a également fini sa course dans les terres, et plus précisément sur le toit d’une maison, permettant de sauver 59 personnes..

 

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Mis à part l’infrastructure mise en place en mémoire de cet événement tragique qui a touché la ville, il n’y a rien d’intéressant à y faire. Pour tout vous dire, j’ai carrément détesté cet endroit.. Je vais vous décrire le contexte dans lequel on a évolué le temps de 3 jours : Banda Aceh, c’est la municipalité la PLUS musulmane de Sumatra. Simple exemple aberrant : on s’est baladé dans un petit marché couvert, des gardes de sécurité m’ont interpellé en disant que je devais porter le voile ou alors j’étais priée de sortir.. Je n’ai pas réfléchi longtemps que pour me décider à évacué les lieux! Autant je respecte la religion de chacun mais il y a des limites. D'ailleurs voilà la preuve que je suis ouverte d'esprit: j’ai accepté de porter le voile lorsqu’on s’est rendu dans l’enceinte de la mosquée car c’est un lieu religieux. J'essaye de m’intégrer comme je peux =D.. Jambes couvertes, épaules cachées et foulard sur les cheveux. Je suis presque passée incognito !

 

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Et puis, on n’était vraiment pas les bienvenus en tant que touristes ! La plupart des hotels/guesthouse disait être « Full » et un indonésien nous a expliqué que ce n’était que mensonge et que c’est juste parce qu’ils n’aiment pas les voyageurs.. S.U.P.E.R !! Du coup, on s’est retrouvé dans un losmen miteux, le Crystall Guesthouse (100 000 Rp).. Le pire des endroits où on a dormi lors de nos 2 mois de voyage en Indonésie !

 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 18:40

Deux millions, c’est le nombre de pierres que constitue l’un des plus grands temples bouddhiste du monde.. D’après le Lonely Planet, Borobudur symbolise le cosmos dont la base représente la terre et le sommet, le nirvana/paradis.

 

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Selon les traditions bouddhistes, il faut visiter le site en entrant par la porte côté est (ce qu’on fit évidemment :D) et ensuite marcher dans le sens des aiguilles d’une montre.

 

Sur toute la hauteur du temple, des scènes de vie sont représentées à travers des sculptures. Il y en a 1460 au total décrivant des rêves, des instants de la vie javanaise et des moments historiques importants.

 

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Sur les 3 derniers étages, de nombreuses cloches prennent place, la plupart renfermant des représentations de bouddha qu’on peut observer à travers des treillis..

 

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Borobudur est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1991.. Des centaines de touristes visitent le site quotidiennement. Et qui dit « touristes » dit « demande de photos avec nous » !! On a été sollicité pour ne pas changer..

 

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On s’est rendu au temple en début d’après-midi dans le but d’y être pour le coucher du soleil aux alentours de 17h..

 

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 13:27

C’est après 8h de train qu’on rejoint Yogyakarta, cœur culturel de l’île de Java ! Vous ne pouvez pas imaginer le bien que ça nous a fait de retrouver la civilisation le temps de 4 jours.. C’est un des seuls endroits où on ne nous demandait pas tous les 10m d’être pris en photos avec un javanais.. Ensuite, c’est rencontrer des gens qui parlent anglais, avoir accès à internet, manger au Mc Do (de la « viaaaaande », youhou !!), se poser dans un bar pour boire un verre, déjeuner avec des pâtisseries, avoir des transports en commun à porté de main, et J’EN PASSE ! On se rend dans le quartier des voyageurs, Sosrowijayan, où on trouvera refuge au Anda Losmen (60 000Rp/nuit).

 

La ville est un mélange de traditions et de modernités.. La culture javanaise est fortement représentée dans des galeries d’art d’exhibition de batik. Ce dernier est un procédé d’impression sur tissu qui consiste à recouvrir de cire les motifs, puis à teindre le reste, avant de faire fondre la cire et de découvrir le résultat final dont les détails pouvaient échapper à l’étape précédente..

 

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Toujours dirigée par un sultan, le kraton (= palais fortifié) est ouvert au public. J’avoue que je m’attendais à quelque chose de plus impressionnant et mouvementé. On a visité de nombreuses pièces qui ont désormais le rôle de musée retraçant l’histoire de la ville et celle de la culture javanaise. Aucune âmes vivantes, exceptées celles des gardes et des touristes.. C’est vraiment décevant, d’autant plus qu’on ne pouvait pas comprendre la signification des expos sans engager un guide qui nous l’expliquerait !

 

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Ensuite, malgré la chaleur étouffante, on décide de se diriger vers le Pasar Ngasem qui est le marché aux oiseaux. En chemin, on a rencontré quelques habitants aussi charmants les uns que les autres..

 

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On a marché très très longtemps pour atteindre le marché.. D’ailleurs, on prendra un becak pour rentrer tellement l’aller a été difficile. Dans le marché, on trouve évidemment des oiseaux, tous en cage, de la perruche à la chouette en passant par les poussins et les pigeons multicolores. Mais également d’autres animaux : chiens, chats, lapins, chauve-souris, reptiles, poissons et singes. Un horrible moment pour moi qui avait de plus en plus mal au cœur au fur et à mesure qu’on avançait dans les allées..

 

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Kota Gede est le quartier de l’argent de la ville. De nombreux ateliers ouverts au public bordent la rue principale.. Voilà quelques étapes en photo de la fabrication d’un bijou en argent..

 

 Les Motifs sont fait un par un avec un fil d’argent

 

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Les différentes parties sont assemblées à l’aide d’un chalumeau

 

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Le tout est poli grâce à une graine qu’ils humidifient et frottent avec une brosse à dent

 

La mousse qui apparait est utilisée comme produit pour polir et une grattoir comme outil.. D’ailleurs, l’artisan a pris ma bague en argent pour que je puisse voir de mes propres yeux « l’avant-après ».

 

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On a failli y acheter notre souvenir indonésien mais on ne s’était pas armé d’assez de liquide et la carte bancaire était restée dans la chambre.. Tampis !

 

Un peu plus loin dans la rue, on tombe sur une sorte de marché où de nombreuses chèvres sont enfermées dans des enclos. Un homme nous invite à entrer et explique que ces chèvres vont servir de sacrifice lors d’une fête musulmane qui aura lieu le 26 octobre 2012. Chaque famille vient choisir une des bêtes pour la célébration..

 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 11:30

Nouvelle expérience indonésienne : le train ! On quitte la gare de Banyuwangi pour atteindre celle de Probolinggo 6h après.. Autant vous dire que voyager en train chez nous, c’est parfois pesant. Mais comparer à ce qu’on a vécu à Java, c’est vraiment le grand luxe !

 

Déjà, comme d’habitude, on était l’attraction principale du wagon ! Tout le monde observe nos moindres faits et gestes.. En arrière fond, on peut entendre les cris des poules et des poussins enfermés dans des boîtes en carton. Et puis, il fait chaud, pas d’air co et les fenêtres, par lesquelles une légère brise pourrait entrer, sont minuscules ! Je ne vous décris même pas la scène d’apocalypse quand des tonnes d’eau ont arrosé la région.. Impossible de refermer ces hublots, l’eau s’étalait sur les sièges et se déversait sur le sol ! Ensuite, un peu comme dans les films, l’électricité se coupe.. De la fumée sort de la cabine du générateur électrique qui alimente tout le train, pendant que les hommes du personnel se pressent de l’asperger pour le refroidir.. A chaque arrêt, des dizaines de vendeurs en tous genres (nourriture, boissons, sacs, éventails, etc) nous pointent leurs articles devant le nez en attendant qu’on dise une énième fois NON ! Les gens jettent leurs déchets au sol et crachent dans le couloir quand ils sont repus ! Enfin, voilà en gros le contexte d’un voyage ferroviaire à Java.. Autant vous dire qu’en rentrant, tout va nous sembler extrêmement confortable et agréable à vivre =D !

 

On arrive à Probolinggo alors que le Lonely Planet déconseille de s’y arrêter vu les désagréments causés par les rabatteurs de la ville.. On n’avait pas vraiment le choix puisqu’on voulait se rendre au Volcan Bromo et que c’est la première grande ville au départ de notre destination.. Grâce à un homme du gouvernement rencontré à Banyuwangi, l’office du tourisme est resté ouvert (3h de plus) afin qu’on puisse avoir des renseignements adéquats sur où dormir et comment se rendre au Bromo.. Du coup, on n’a pas réellement eu de problèmes dans cette ville ! On a logé à l’Hotel Ratna (77 000 Rp + petit dej) qui était pas mal..

 

Le lendemain, on saute dans un mini bus (25 000 Rp) pour se rendre à Cemoro Lawang qui est le village le plus proche du volcan où on passera la nuit.. On arrive milieu d’aprem, comme d’habitude, on flâne dans la rue pour trouver un homestay pas cher. Bizarrement, tout est complet alors qu’aucun touriste n’est en vu.. On sent l’arnaque à plein nez : ils vont nous vendre les chambres les plus chères ! Sachant qu’il va faire très froid la nuit, on décide de prendre une pièce bien isolée et avec eau chaude ! C’est l’endroit où le logement nous aura coûté le plus cher depuis le début du voyage : Lava Café, 220 000 Rp + petit dej. Le plus impressionnant, c’est la taille de la chambre..

 

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Dans la rue, on rencontre 2 suisses de Lausanne, Jean-Jacques & Julia. De suite, ils nous proposent de partager une Jeep (350 000 Rp) pour faire l’excursion au levé du soleil au Mont Bromo.. On accepte immédiatement car on les trouve très sympas dès le départ.. On se retrouvera donc à 3h30 pour une expérience à réaliser au moins une fois dans sa vie !

 

4h du matin, l’ascension est simple, à peine une demi-heure nous suffit pour atteindre le point culminant du Mont Penanjakan (2770m). C’est le meilleur endroit pour observer le levé du soleil sur la Caldeira au milieu de laquelle se dressent le Mont Bromo (2392m), le Mont Batok (2440m) et le Mont Semeru (3676m) en arrière plan. A nouveau, le spectacle qui s’offre à nous est à couper le souffle. La brume semble embraser l’entièreté du site encore endormi..

 

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Le Mt Bromo fume inhabituellement alors que son voisin le Mt Semeru crache fidèlement un épais nuage de fumée et ce, toutes les 30 minutes..

 

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On remonte dans la Jeep, un peu à l’étroit, direction le pied du Mt Bromo en traversant la Latian Pasir (la mer de sable).. La caldeira est immense ! J’aurai pu croire, pendant l’ombre d’un instant, que j’avais mis les pieds sur la lune. La poussière s’envole au moindre mouvement que l’on fait, rendant la visibilité peu claire. Des nombreux chevaux attendent les touristes afin de les amener à la base du volcan où il n’y aura plus que 253 marches à grimper..

 

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En haut du cône, le paysage est surréaliste ! Le cœur du volcan est à nos pieds, plus actif que jamais avec cette fumée blanche qu’il ne cesse de cracher depuis 2 jours. Un étroit chemin contourne le cratère.. Beaucoup de monde ne s’écarte pas trop des escaliers, nous on est là pour vivre une aventure différente des autres.. On prend donc le chemin, à l’écart des touristes !

 

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Tant qu’on est hors des sentiers battus, on continue sur notre lancée.. Plutôt que de redescendre par là où on est monté, on va le faire en dévalant les flans sablonneux du volcan ! Oui, oui, vous avez bien lu !! =D Il n’y a pas encore de traces de pas sur la paroi.. On hésite un moment, on se regarde du coin de l’œil et l’effet de groupe a fait son travail : tels des gamins sous adrénaline, on se lance à la conquête d’un moment qu’aucun de nous n’est prêt à oublier d’ici tôt ! La vidéo de la descente reflète parfaitement les sensations qu’on a pu avoir ce matin là ! J’ai sélectionner quelques passages pour que vous ayez une idée de l’atmosphère qui régnait et du décor qu’on avait..

 

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Une série de failles crée par la lave est notre point de chute ! C’est assez impressionnant de ne rien voir mis à part des dunes noires dans lesquelles il faut s’orienter pour rejoindre la voiture.. Après 30 minutes de marche, le Mont Bromo nous fait à nouveau face, toujours aussi impressionnant.. A la différence du puissant sentiment de satisfaction qu’on ressent quand on voit nos traces de pas le long de la falaise..

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 11:50

Après une journée de recherche, on trouve une voiture pour nous emmener au Kawah Ijen.. C’est un 4x4 dont l’aller-retour nous coûtera 450 000 Rp pour 4.. Départ à 2h30 du matin afin d’arriver au sommet du volcan pour le lever du soleil.. Un droit d’entrée de 15 000 Rp est demandé. Le chauffeur dit qu’il nous retrouvera sur le parking quand on redescendra !


Ok, nous y voilà.. Seuls comme jamais au milieu de la jungle dans un froid qu’on n’a pas ressenti depuis longtemps ! Il nous reste 3 km à faire.. Ca monte, le chemin est en terre, c’est glissant et il fait NOIR ! La seule lumière directe qui nous éclaire, c’est la lune qui est presque pleine.. On ne voit pas où on met les pieds, on ne sait pas ce qu’il y a autour de nous, la seule chose à laquelle on pense c’est de grimper et d’arriver au sommet avant que le soleil se lève.. La montée est raide, on manque souvent de tomber, de nombreuses pauses sont recommandées alors que le ciel commence déjà à se colorer ! Après 1h30 d’ascension, nous voilà au sommet du volcan pile à l’heure pour voir le spectacle au dessus des nuages !

 

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Le Kawah Ijen (2368m), encore actif, est doté d’un lac d’acide turquoise entouré de falaises à peine perceptibles à cause de la fumée de souffre qui émane de la cheminée du volcan au bord de l’eau.

 

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De nombreux ramasseurs grimpent tous les jours le cône pour aller récupérer à la main des blocs jaunes de souffre à même la roche. Ils sont plus de 100 à défiler devant nous munis de leurs paniers encore vides. Ils remonteront les pentes du cratère avec 60-80 kg de souffre sur le dos ! Malheureusement, pour des raisons de sécurité, on ne pourra pas descendre près du site de récolte..

 

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En chemin, les ramasseurs de souffre nous demandent des bonbons, on leurs montre nos biscuits au coco, ce qui les ravis ! Quelques chanceux, rencontrés sur notre route, pourront s’en régaler =) .. On a aussi acheté un morceau de souffre brut avec une petite appréhension par rapport à la forte odeur d’œuf pourri mais ce ne fut pas du tout le cas ! Espérons qu’on ne le cassera pas pendant le voyage..

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 11:07

Nous voilà en route pour Java, 3h sans air co à 20 dans un Bemo au départ de Denpasar, pour atteindre le ferry à Gilimanuk (Ouest de Bali)! On est les premiers à monter sur le bateau. On s’installe, puis une vague de javanais arrive ! Petite pensée à Laura qui m’a prévenu que, sur cette île, les gens allaient nous regarder comme si on était venu d’une autre planète.. Je m’étais faite à tout sauf à ça ! Imaginez 100 visages, 200 yeux qui vous observent.. Ils prennent des photos de nous en se cachant, les petites filles passent leurs têtes par-dessus mon épaule pour me regarder ! C’est vraiment impressionnant mais assez embarrassant ! On ne sait pas trop si on doit entrer dans leur jeu ou faire comme si on ne voyait rien..


Java est considérée comme étant l’endroit où la religion musulmane est, mondialement, la plus présente ! Cette île est à des années lumières de Bali alors qu’à peine quelques kilomètres les séparent.. Et pourtant, c’est vraiment un monde de différences !! Les gens parlent à peine anglais. On est obligé de regarder dans le guide les quelques pages de Bahasa Indonesia pour se faire comprendre.. Ce qui est sur, c’est que ce séjour va être du sport !!


Notre première destination sera le Kawah Ijen, volcan encore actif, à l’est de Java.. Pour cela, on dépose nos bagages au Berlin Barat Hotel (57 000 Rp) à Banyuwangi ! C’est une des « grandes » villes au départ de laquelle l’ascension se fait.. On est étonné par le prix très peu cher pour un Hotel.. L’explication est rapidement donnée quand on découvre la « salle de bain » ! C’est un Mandhi (= salle d’eau indonésienne consistant en une grande citerne dans laquelle on puise de l’eau avec un récipient pour se laver le corps).. On ne peut pas trouver mieux pour s’initier à la culture javanaise !!

 

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Malgré l’appréhension dans le ferry par rapport à la population, les gens sont adorables ! On a l’impression d’être des mini stars : tout le monde nous dit « bonjour », ils nous font de magnifiques sourires et veulent des photos à nos côtés.. Un peu comme si c’était la première fois qu’ils voyaient des occidentaux  =) ! Les rues sont colorées, les vêtements pendent à même la circulation et des  becak (= cyclo pousse) attendent les passants à l’ombre des arbres le long de la route.

 

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 09:32

La côte du nord-est de Bali est connue pour son littoral aux paysages lunaires et ses plages de sable noire. Ici, les rizières laissent place aux coulées de lave venant principalement du Mt Batur. La première chose qui m’interpelle c’est l’absence de touristes.. Et bon sang que ça fait du bien !!

 

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On séjourne au Kadek Homestay (80 000 Rp/nuit + petit dej) dont les chambres se situent à même la plage. C’est magnifique et la propriétaire nous fait son plus beau sourire à chaque fois qu’elle nous voit..

 

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On est entouré de locaux pour notre plus grand bonheur ! De nombreux enfants courent vers nous pour vendre des petites boîtes en paille dans lesquelles se trouve du sel ! On se demandait pourquoi du sel et pas du riz comme partout sur l’île et on a compris en se promenant sur la plage. Il y a une succession de rondins de bois remplis de sel éparpillés sur le sable. Les femmes du village nous expliquent comment la collecte se fait : Elles prennent de l’eau de mer qu’elles mettent dans un gros entonnoir. Ce dernier, en terre cuite, a pour rôle de filtrer et d’évacuer l’eau pendant 1 jour. Cette eau est récupérée dans un récipient le lendemain pour être mis dans les rondins de bois afin que le liquide sèche au soleil pendant 10 jours.. Le tout récolté à l’aide de grands racloirs !

 

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Et le soir, les 3 garçons sont appelés par les enfants du village pour un foot sur la plage avec le coucher du soleil derrière le Mont Batur en arrière plan! Ils s’arment de leur courage et moi de mon appareil photo.. C’était un super moment ! Les entendre tous rigoler parce que l’un tombe dans le sable ou encore les voir se taper dans les mains parce qu’ils ont marqué un goal.. Ce sera Rdv le lendemain même heure, même endroit !

 

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Pendant que les garçons tapent la balle, j’essaye de faire la connaissance d’une petite fille de 6 ans, qui jouait seule dans le sable. « Nama Saya Julie » et elle me répond « Nama Saya Kadek »..

 

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Le lendemain, on loue des scooters pour aller faire du snorkeling sur une épave japonaise à Mas à défaut de faire celle du Liberty vu que la marée est déjà trop haute! Au moins, il n’y a pas trop de monde dans l’eau, ça nous permet d’en profiter un maximum.

 

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L’après-midi on prend la direction du Tirta Gangga qui est un temple aquatique (10 000 Rp) à mi-chemin entre Amed et Padangbai. Un enfant à l’entrée attire mon attention avec son costume de cérémonie ! Je le trouve magnifique..

 

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Les bassins et les statues produisent une ambiance différente des autres temples qu’on a pu visiter auparavant.. L’espace est ouvert et il y a énormément de verdure ! Une balade très agréable clôture la visite du site.

 

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Ensuite, on dévale la vallée couverte de rizières pour rejoindre Amed et assister à son coucher de soleil..

 

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Et puis, il ne faudrait pas rater le Rdv sportif des garçons ! Après le match, Laurent donne son maillot officiel du Barça à un petit Balinais avec qui il avait joué. Vous auriez du voir l’énorme sourire qui s’est affiché sur son visage. Après avoir répété « Thank You » une bonne dizaine de fois, il est parti, triomphant avec le maillot à bout de bras, pour le montrer à ses copains en disant « Messi, Messi » !!

 

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